Retours de Gab (et des autres)

Coucou !

On vient d'avoir (enfin) les retours de Gab pour le petit concert à l'Hôtel de la musique. Ce qui est intéressant, c'est que j'ai l'impression d'avoir eu un résumé des principaux retours qu'on a eu lors de nos deux derniers concerts. Je vous résume ça en quelques points.

1. Les morceaux sont chouettes, tiennent la route et sont bien joués. Note personnelle : on a fait beaucoup trop de petites erreurs de merde sur les derniers concerts (pains sur des arpèges, des solo, des mélodies, des coups de cymbales pas en place...) mais je ne pense pas que ce soit un problème de travail des morceaux. Je pense que c'est plutôt lié au fait qu'on a pas assez l'habitude de jouer en public
2. Il y a un problème de son entre les guitares (basse incluse). Les trois sons sont intéressants individuellement mais ils ne forment pas un tout cohérent.
3. La dimension théâtrale est un atout indéniable mais elle n'est pas encore assez affirmée. Ce n'est pas encore assez travaillé et abouti pour que ça fonctionne vraiment.

D'après ce que m'a dit Manon, Steeven a aussi fait des retours très négatifs sur notre prestation scénique. Quant au son des guitares, le patron du Thunderbird nous a fait tout de suite la réflexion.

Du coup, on peut en déduire que notre travail de répétition a vraiment porté ses fruits : on a de bons morceaux et on sait les jouer correctement. Les deux principaux points qui nous restent à travailler sont, malheureusement, des points qu'on peut difficilement bosser dans notre petit local : le son et la mise en scène.

Comme il semble compliqué pour tout le monde d'investir dans un local plus grand, je pense donc qu'il serait nécessaire de se mettre d'accord ensemble sur des dates de résidence en compagnie d'une ou plusieurs personnes extérieures qui pourraient nous guider dans ce travail spécifique. De mon point de vue, je pense que si on commençait par prendre deux jours pour travailler le son et la prestation scénique avant la sortie de l'album, ce serait déjà vraiment bien.
Reste à voir si l'idée vous tente et si vous seriez prêts à investir du temps et de l'argent là-dedans.

Salut !

Effectivement, retour intéressant, qui confirment également ce qu'on a pu nous dire. J'suis pas tout à fait d'accord avec toi sur un point, quand tu dis qu'on ne peux pas le travailler dans notre local de répét'.

Je m'explique : Le son, ça sera celui de nos amplis. Qu'on soit au Warm, à Bourgoin ou ailleurs, s'il est merdique au Warm, y'a pas de raison que ça change dans une salle (cf les réflexions de James au Thunder). Ça pour moi, on peut le travailler, quitte à prendre une répét' complète pour affiner les réglages à volume "réduit" entre vous 3 et ou je me contente de donner mon avis sans jouer.

La mise en scène, effectivement, a un détail près, on ne peut le bosser dans le local. Le détail, néanmoins, c'est notre positionnement et notre attitude.

Steeven nous avait fait une remarque très intéressante sur le fait que notre placement sur scène n'était pas bon, Manon te passe devant, Seb' semble dans son monde et Guillaume totalement nonchalant. Ca, c'est des attitudes à bosser, sans forcément bouger, mais simplement une prestance qu'on peut travailler dans le local. Un guigui semblant plus concerné par le groupe lorsqu'il joue, y'a pas besoin de bouger pour ça.

Ca me semble un point intéressant car sur les p'tites scène qu'on a l'habitude de fréquenter, c'est difficile de taper un sprint, mais par contre, si on dégage aucun charisme rien que par notre manière de jouer (cqfd : par notre positionnement physique sur scène j'entends), on passera pour des types, au mieux dans leurs bulles, au pire pour des gars qui sont la mais qui savent pas trop pourquoi. Dans l'absolu, sans bouger, juste notre manière de nous "imposer" face au public peut déjà jouer en notre faveur.

Par contre, ça change rien à la résidence, parce que quand Manon te passe devant, c'est pas normal qu'elle ne sent pas que tu viens reprendre ta place pour te reculer. Donc sur Novembre, trouver moi une date et j'essaie de bloquer Bourgoin.